Etape 59 - Sur l'île aux coquillages - Retour vers Fadiouth
Vendredi 28 septembre 2018. Le soleil décline sur l'horizon. Il est grand temps de quitter l'île aux coquillages et d'emprunter de nouveau la passerelle qui sépare l'île du village de Fadiouth.

Au pied de la passerelle, des cochons en liberté barbotent tranquillement dans le sable laissé à l'air libre par la marée basse.

Des hommes et des femmes retournent eux aussi vers Fadiouth. Beaucoup d'entre eux sont venus passer l'après-midi sur l'île aux coquillages pour assister aux funérailles.

Je demeure encore fasciné par les couleurs merveilleuses des tuniques que portent les hommes et les femmes de la région. Dans le soleil couchant, c'est tout simplement magnifique.

Je croise encore des femmes qui se rendent sur l'île pour ramener sur leurs têtes les marchandises qu'elles vendront demain matin sur le marché de l'avenue des Champs-Elysées.

Au loin, des pirogues de pêcheurs molissent à la surface du bras de mer. Des digues en béton empêchent encore la mer de pénétrer totalement dans les terres émergées. Mais pour combien de temps avec la montée inéluctable des eaux provoquées par le réchauffement climatique mondial ?


Nous arrivons enfin au bout de la passerelle. Au pied de celle-ci, des enfants jouent au football sur la plage. Je rejoins Yérim qui m'a attendu de l'autre côté. Il me propose encore d'aller visiter la maison natale de Léopold Sédar-Senghor, mais je suis trop fatigué. "Rentrons, Yérim."

Nous reprenons la route de Warang, sur la Petite Côte. Demain est mon dernier jour au Sénégal. Enfin, c'est ce que je crois encore...




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